… parce que c’est bon et économique
La grande variété de sources de protéines végétales permet une grande diversité de recettes et de goûts, pouvant convenir à toute sorte de cuisine, issue d’une multitude de cultures (dhal indien, chili, minestrone, falafels…).
Les céréales et les légumineuses sont pour la plupart bon marché et ont l’avantage, lorsqu’elles sont sèches et conservées dans de bonnes conditions, d’avoir une très longue date de conservation, permettant ainsi un achat en grand conditionnement économique et limitant aussi le gaspillage. Elles peuvent aussi être cuites à l’avance et congelées pour être utilisées à la demande.
… parce que c’est bon pour la santé
La consommation de protéines d’origine végétale est associée à divers avantages pour la santé et ce, dès l’introduction d’un repas végétarien par semaine. Les protéines végétales sont globalement riches en fibres, en minéraux et en composés antioxydants intéressants pour la santé. Elles sont aussi moins riches en graisses saturées, en sodium et en cholestérol que les aliments d’origine animale. La recherche actuelle indique ainsi que leur consommation entraîne une réduction du risque de décès causés par le cancer et les maladies cardiovasculaires.
… parce que c’est bon pour la planète
L’autre argument qui propulse les protéines végétales sur le devant de la scène est écologique. Produire un kilo de viande nécessite bien plus de terres, d’eau et d’énergie que de produire un kilo de légumineuses. Sans parler des émissions de méthane des élevages bovins, largement responsables de gaz à effet de serre. À l’heure du réchauffement climatique, difficile d’ignorer cet aspect. Passer à davantage de protéines végétales n’est pas seulement une affaire de santé individuelle, c’est aussi un levier collectif pour réduire notre empreinte carbone.
Par ailleurs, les légumineuses possèdent une capacité unique : grâce à une symbiose avec des bactéries, elles fixent l’azote de l’air et l’intègrent dans le sol, réduisant ainsi le recours aux engrais azotés chimiques, dont la fabrication est très énergivore et polluante. En rotation dans les champs, elles améliorent la fertilité, stimulent la biodiversité et cassent le cycle des maladies des plantes. Outre des atouts pour la santé des hommes, elles en possèdent aussi pour celle des sols.