- Posted: 20 octobre 2019
- Tags: Chantenay, japonais, Restaurant, sushi
EDO, des sushis savoureux
Trouver un bon restaurant de sushis à Nantes ou ailleurs, est souvent une quête pour laquelle il faut s’armer de patience.
En plein coeur du quartier de Chantenay, Edo est probablement l’une des meilleures adresses de la ville pour déguster cette spécialité japonaise, à base notamment de poisson cru et de riz vinaigré.
La passion du sushi
Si ce met de gourmets peut paraître simple, en réalité il ne pardonne pas le manque de précision quant à la cuisson du riz, son assaisonnement, le choix des produits et la découpe du poisson.
Ainsi, au japon, makis, onigiris, yakitori et sashimi sont érigés au rang de l’art, prônant là une quête d’esthétisme et de raffinement propre à la culture nippone.
Si bien que des Chefs français habitués à la cuisine gastronomique se sont parfois lancés dans ce monoproduit avec obsession et ont ouvert des tables désormais très réputées (comme Le Bar des Près de Cyril Lignac à Paris ou le restaurant Hinoki du Chef Xavier Pensec à Brest).
C’est cette passion qui anime Simon et son frère François au moment de lancer Edo.
Ce dernier, passionné de cuisine depuis toujours, a précédemment été sushiman.
Simon, lui, travaille dans l’accueil et le relationnel. Passionné par le bien-vivre et le bien-manger depuis toujours, dès la fin de ses études il confie à son frère que le jour où celui-ci aurait envie d’ouvrir un restaurant, il serait là pour travailler avec lui.
Et c’est ainsi que ces deux italiens (si si !) invitent leur ami Not, chef Thaïlandais, expérimenté en sushi, à rejoindre l’aventure et ouvrent Edo en 2017.
Des sushis frais et gourmets
2 italiens et un thaïlandais, on pourrait penser que c’est plutôt mal barré pour que ce trio nous convainquent avec un restaurant de sushis.
Et pourtant !
Simon, épaulé de Not, s’applique à sourcer les meilleurs produits.
Ici pas de wasabi en tube. La racine est directement travaillée sur place.
Les poissons sont fournis par Cap Marée et sont issus de criées locales (mis à part le saumon et le thon) si bien qu’on trouve là des poissons moins communs comme le chinchard, la daurade, le lieu ou encore la Saint-Jacques, dont la saison vient tout juste de commencer.
Ainsi aussi, la carte évolue en fonction des arrivages et des saisons.
La cuisson du riz au goût à la fois légèrement sucré et vinaigré se rapproche de la perfection.
Le bouillon miso est fait maison à partir d’algues kombu et de bonite séchée.
Et les makis, préparés minute par Not derrière son comptoir ouvert sur la salle, sont frais et goûtus (mention spéciale pour le maki au crabe et citron vert !)
Au menu au déjeuner, deux formules à 10 et 15€ ou une formule découverte à 17€ qui mélange les makis, nigiris, sashimis, onigiris… à composer selon nos envies ou celles du Chef.
Le tout s’accompagne d’un délicieux thé genmaicha (au riz soufflé), de saké ou de bière japonaise Coedo.
Edo est de ces adresses qu’on partage presque secrètement. Et, petit à petit, le bouche à oreille a fait son effet.
Ainsi, les habitués le savent, pour les plateaux à emporter, mieux vaut commander et venir les chercher tôt, car ici tout est fait minute, et il peut y avoir de l’attente le temps du déjeuner ou du dîner.
Mais il serait dommage de ne pas profiter de l’expérience au complet, dans le cadre moderne et épuré de l’endroit, d’apprécier la jolie vaisselle – preuve encore du raffinement à la japonaise – et le service adorable et tout sourire de Simon.
L’assurance d’un bon moment !