- Posted: 9 novembre 2019
- Tags: Néobistrot, Restaurant, Talensac
LA MANDALE, nouveau néo-bistrot
Cela fait plus de 6 ans qu’ils y pensent, et pourtant tout est allé si vite.
En février de cette année, Léo Huet et Maximilien Degroise, tous deux bretons d’origine et amis de longue date, se disent que le temps d’ouvrir leur table à eux est venu et visitent ce restaurant de la rue Léon Jamin, juxtaposant By Sainbioz où Maximilien a fait ses armes en salle…
En juillet, à peine 5 mois après, ils accueillaient leurs premiers clients à La Mandale.
Repère bistronomique
Du précédent lieu il ne reste rien, ou si peu. C’est désormais les codes du bistrot qui se découvrent derrière la grande baie vitrée aux contours bleus Klein et verdit de plantes.
Un cadre sobre, banquettes et chaises vintage, meubles chinés, ardoises volantes, luminaires industriels, grand miroir, cuisine ouverte…. rien n’est vraiment laissé au hasard pour créer cette atmosphère à la fois sobre, élégante et chaleureuse.
26 couverts – une dizaine en terrasse en plus durant l’été – et voilà que le lieu affiche déjà souvent complet !
Si on l’interroge sur la raison de ce succès précoce, Maximilien l’attribue pour beaucoup à Léo et à la qualité de sa cuisine (on ne le démentira pas !), mais aussi au réseau et son bouche-à-oreilles.
Ça serait probablement oublier de mentionner la qualité du service de Maximilien qui a à coeur de prendre soin individuellement de chaque client, tout en insufflant une atmosphère détendue et conviviale.
Des assiettes savoureuses
Au déjeuner comme au dîner, on va de régal en régal.
Passé par les cuisines de l’Instinct Gourmand et de La Poissonnerie Mais Pas Que, Léo a façonné son style au fil de ces expériences pour afficher une cuisine créative et savoureuse, qui fait la part-belle aux produits locaux et de saison.
Sans aller trop loin dans la recherche d’originalité, chaque création explore des associations de saveurs subtiles et parfois moins accoutumées (mention spéciale pour la ganache au chocolat noir et à la lavande).
Avec le produit au coeur de l’assiette, ce type de cuisine ne laisse pas de place à l’erreur. Mais loin s’en faut, les cuissons sont maîtrisées, les dressages soignés et les mélanges de textures créent le contraste nécessaire pour mieux titiller le palais.
Du côté des boissons : eau parfumée, cocktail maison, cidre artisanal, saké et une carte des vins savamment sourcés (essentiellement bios, en biodynamie ou natures) présentée par Maximilien qui prend le temps de conseiller chacun, avec l’envie de rendre cela accessible.
Au dîner, plus encore qu’au déjeuner, les composantes de chaque assiette vous sont présentées, expliquées afin que chacun prenne le temps de découvrir chaque élément et chaque saveur de son assiette.
Un excellent rapport qualité / prix
Plus encore au déjeuner (16,90€ le menu en 3 temps) qu’au dîner (29,50€), La Mandale offre un rapport qualité / prix imbattable et se veut être un lieu simple et accessible à tous.
En définitive, Léo et Maximilien ont visé juste afin de donner du plaisir et séduire une clientèle nantaise en quête de cuisine savoureuse, inventive et accessible.
Avec une carte courte (2 choix le midi, 3 le soir) mais qui évolue chaque semaine, on se prend d’envie d’y revenir souvent.
On parierait bien que de mois en mois, d’année en année, les deux comparses devraient progresser et nous surprendre de plus en plus, d’assiette en assiette !