L’impact sanitaire et environnemental de ces pratiques, qui nécessitent une forte consommation énergétique et entraînent une pollution à long terme des sols et des eaux, est à prendre en compte au même titre que la pollution provoquée par leur transport.
Les études récentes (notamment menées par l’ADEME – L’Agence Nationale de l’Environnement et de la Maîtrise d’Énergie) ont montré qu’une tomate vendue en circuit court, localement, est susceptible d’afficher un bilan carbone supérieur à celui d’une tomate importée depuis l’Afrique du Nord dès lors qu’elle est produite hors saison sous serre chauffée, tandis que la seconde sera produite en plein air, en agriculture biologique.
Il est donc avant tout préférable de consommer des produits de saison.