Bon pour la santé, riche en protéines, vitamines et minéraux, le poisson est tellement apprécié que sa consommation par habitant a doublé en 50 ans. Dans l’Union européenne, les 3⁄4 des poissons consommés proviennent de la pêche, contre 1⁄4 issus de l’aquaculture. À l’échelle mondiale cependant, la pêche d’élevage représente un peu plus de la moitié de l’approvisionnement.
Quel est l’état des stocks de nos mers et de nos rivières ?
Si on a longtemps cru qu’il était impossible d’épuiser les ressources de nos océans, de nombreuses études menées ces vingt dernières années ont montré que près de 40 % des espèces marines sont menacées ou en voie de disparition. Et du côté de nos lacs et rivières, c’est 1 espèce sur 5.
Si la chute de cette biodiversité est en partie inhérente au changement climatique et à la pollution des eaux, la progression de l’industrie de la pêche au cours des 50 dernières années, associée à des pratiques non durables, est également à mettre en cause.
Aujourd’hui l’état des stocks est variable selon les régions et les espèces et ne cesse d’évoluer. Grâce aux mesures de régulation et de quotas mises en place ces dernières années, certaines espèces (telles que le thon rouge ou le hareng) se portent mieux. Leurs stocks ont été suffisamment reconstitués pour que l’on puisse en recommander de nouveau l’achat.