

- Posted: 28 décembre 2019
- Tags: alimentation responsable, Produits, Tendances
A quoi ressembleront nos assiettes en 2020 ?
Me voilà encore bien présomptueuse que de me faire prophète de notre gastronomie.
Car nul ne sait de quelle imagination débordante feront preuve les producteurs et cuisiniers en 2020.
Après être revenu sur les tendances qui auront marqué l’année 2019, j’ose, malgré tout, imaginer celles qui feront l’actualité des prochains mois.
Rendez-vous est donné en fin d’année pour vérifier cette intuition.
Exotique mais local


Manger les arbres
Feuilles, lichen, écorce, aiguilles, branches… tous ces éléments de l’arbre peuvent aussi se cuisiner et agrémenter plats et desserts.
Après que le célèbre chef danois René Redzepi s’est déjà essayé à l’exercice, on ne s’étonnera probablement pas de voir le phénomène arrivé ici et avec lui la découverte de nouveaux goûts et textures.
En plus, l’arbre est local, vegan et peu coûteux !
Réinventer l'assiette de fromage
Comme cette “Tome de la chapelaine de la ferme de la Pannetière, poire et oseille sauvage des bords de l’erdre” proposée par Mathieu Perrou dans son menu dégustation au Manoir de la Régate.
L’occasion de mettre en avant un fromage local sélectionné avec attention et de tenter de nouvelles associations savoureuses.
Crédit photo : Paul Stefanaggi
Le bouillon de bienvenue
De poulet, végétarien, iodé… fondement de la gastronomie française, le bouillon est toujours très apprécié des Chefs.
En Asie, il se fait art et se consomme dès le petit déjeuner. En France, il se mêle souvent à un plat quand on aimerait parfois pouvoir le déguster seul, au début, à la fin ou entre deux temps du menu. Comme pour se rincer la bouche, avec un mets à la fois plein de saveur, léger et réconfortant.
Au restaurant L’U.Ni à Nantes, le bouillon est d’ailleurs servi en introduction du menu carpe diem.
Crédit photo : Paul Stefanaggi
Accords mets et pain
Après le vin ou le thé… et si le pain se prêtait aussi au jeu du pairing ?
Avec ses diverses farines et levains, ses différentes formes de façonnage et ses multiples toppings, le client pourrait désormais se faire conseiller, aussi, sur le choix du meilleur pain pour accompagner tel ou tel plat.
L’occasion de valoriser cet indispensable d’un bon repas, trop souvent boudé et encore plus rarement raconté.
Pain de La Maison Arlot Cheng
Crédit photo : Paul Stefanaggi
De vraies assiettes végétales


La biodiversité du vivant
Car il va sans dire qu’un légume cultivé en bord de mer, dans une zone sableuse ou sur un terrain argileux ne pousse pas de la même façon et par conséquent se diffère au niveau du goût et de la texture.
Au même titre que les pommes, les tomates ou les salades, la carotte de Chantenay, de Colmar, Touchon ou Saint-Valéry n’ont pas la même couleur, les mêmes propriétés, ni les mêmes saveurs.
Comme pour le vin, voilà une biodiversité qui va intéresser les fins gourmets et intriguer les cuisiniers.
Micro-Ferme de la Butte (44)
Crédit photo : Paul Stefanaggi
Des cornichons et du lait cru


Les cuisines géorgienne et québecoise
D’autre part, misons sur la cuisine québécoise qui a bien d’autres plats à nous faire découvrir que sa poutine : pâté chinois, sauce relish, tourtière du lac saint jean, saumon aux canneberges ou pudding chômeur.
Khinkali par la Chef Magda Gegenava
Crédit photo : Refugee Food Festival
Kvas et Jus de légumes lacto-fermentés
Le kvas, boisson fermentée à partir de pain et de fruits (raisin, airelles…) est répandue en Europe de l’Est (Russie, Ukraine, Kazakhstan).
Il est par ailleurs possible de faire des jus lacto-fermentés avec des légumes : on trouve ainsi des jus fermentés de betterave, carotte, céleri, radis, chou…
Des recettes anti-gaspi que les chefs et boulangers aimeront s’approprier.
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