Autour de la zone centrale (l’habitat) gravitent d’autres zones. Au plus près, on trouve tout ce qui va demander un maximum d’attention et d’interventions : les semis, les plantes aromatiques et condimentaires, le potager, puis le verger, la basse-cour, les ruches. Un peu plus éloigné on trouvera les zones de grandes cultures, les céréales, puis le pâturage, le taillis, le bois jusqu’à arriver aux zones sauvages où l’homme n’intervient pas du tout.
Imaginez-le à la taille d’un village et vous comprendrez que cette méthode permacole existait bien avant d’être théorisée.
Et puisque en matière d’urbanisme, nul ne contredira qu’une ville ou un village ne détient sa viabilité économique et son autonomie que grâce à la présence en périphérie de zones de plus en plus sauvages (forêts, mer…) et nécessitant le moins d’intervention humaine, il en va de même pour une ferme.